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Affaire Sonko : Le Sénégal en ébullition

Des heurts ont éclaté dans plusieurs villes du Sénégal, le 1er juin, après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme. Bilan de ces affrontements entre partisans de l’opposant et forces de l’ordre : 9 morts et des dégâts matériels.
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Le pays de Macky Sall est sous haute tension. Tout juste après l’annonce, le 1er juin, de la sentence d’Ousmane Sonko, condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », des heurts ont éclaté dans plusieurs villes du pays entre des partisans de l’opposant et les forces de l’ordre. Bilan : 9 décès à Dakar et Ziguinchor, dans le Sud du pays, ville dont Ousmane Sonko est le maire.

 

«Nous avons constaté avec regret des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés, et malheureusement, neuf décès à Dakar et à Ziguinchor», a regretté le ministre de l’Intérieur dans une déclaration à la télévision nationale. Tout en appelant au calme, Antoine Félix Diome a confirmé que les autorités avaient restreint l’accès aux réseaux sociaux, ce que de nombreux Sénégalais avaient constaté notamment pour Facebook, WhatsApp ou Twitter. Le membre du gouvernement a justifié ces restrictions par la volonté d’empêcher «la diffusion de messages haineux et subversifs».

 

Ousmane Sonko hors course pour la présidentielle

 

Dans une capitale où beaucoup de commerçants avaient laissé leur rideau baissé jeudi et où de nombreuses écoles étaient restées fermées, des dizaines de partisans d’Ousmane Sonko ont protesté contre le verdict. Des jeunes, qui constituent la principale base électorale de l’opposant, se sont regroupés autour de l’université de Dakar, barrant l’avenue Cheikh-Anta-Diop à l’aide de pneus brûlés, de pierres et de poteaux.

 

Des groupes ont affronté à coups de pierres les policiers ripostant avec des gaz lacrymogènes. Plusieurs cars de la faculté de médecine, du département d’histoire et de la principale école de journalisme du pays ont été incendiés et des bureaux saccagés.

 

Le président sénégalais est accusé par ses adversaires d’avoir monté un «complot» pour écarter son rival le plus dangereux de la course à la présidentielle de février 2024. La peine de deux ans de prison ferme prive Ousmane Sonko de ses droits civiques, selon Bamba Cissé, l’un de ses avocats, qui affirme que son client ne peut pas faire appel du fait d’avoir été jugé par contumace.

Par Mediaafriquenews Pour HOMME PLUME
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