AFRIQUE: LA MÈRE ET L’ENFANT AU CŒUR DES PRIORITÉS

« Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir », tel est le thème retenu pour l’édition 2025 de la Journée mondiale de la santé (JMDS). Consacrée cette année à la santé maternelle et infantile, cette journée vise à alerter sur les défis persistants qui menacent la vie des mères et des nouveau-nés, notamment en Afrique.

Sur le continent, les chiffres restent préoccupants. Au Tchad, au Mali ou encore en République Démocratique du Congo, la mortalité maternelle et néonatale demeure un enjeu majeur de santé publique. À titre d’exemple, en 2020, le taux de natalité y était estimé à 42,2 naissances pour 1 000 habitants, tandis que la mortalité maternelle et infantile atteignait 67,6 %. Une situation alarmante qui, malgré les initiatives locales et internationales, peine à s’améliorer durablement.

« Malgré les avancées, nous constatons encore de nombreuses lacunes dans les systèmes de santé maternelle », confie un professionnel de santé, soulignant le manque d’infrastructures, de personnel qualifié et de suivi postnatal dans plusieurs pays.

La JMDS 2025 est donc une tribune de plus pour appeler les gouvernements, les ONG et les acteurs du secteur médical à renforcer leurs efforts. L’objectif : prévenir les décès évitables, améliorer l’accès aux soins pour les femmes enceintes, lutter contre les dépressions post-partum, et garantir une prise en charge globale, accessible et durable.

Alors que la communauté internationale s’engage vers les Objectifs de Développement Durable (ODD), la santé de la mère et de l’enfant apparaît comme un indicateur-clé du progrès social et sanitaire.