Cette revalorisation dépasse les attentes du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA), qui avait proposé un prix de 290 francs CFA. Lors du Conseil interministériel consacré à la commercialisation des produits agricoles, le chef du gouvernement a expliqué que cette décision résulte d’un arbitrage visant à équilibrer les intérêts des producteurs et des industriels huiliers.
Une filière stratégique pour le Sénégal
L’arachide, pilier de l’agriculture sénégalaise, est destinée majoritairement à la trituration industrielle et artisanale, ainsi qu’à divers usages alimentaires. Les sous-produits, tels que les fanes, jouent également un rôle important dans les zones rurales, notamment pour l’embouche ovine à l’échelle familiale.
Ousmane Sonko a par ailleurs annoncé l’ambition de l’État de porter, à terme, le prix du kilogramme d’arachide à 500 francs CFA, dans le cadre d’une stratégie globale de valorisation de cette filière essentielle pour l’économie nationale.
Mesures pour protéger le marché local
Dans le même temps, le gouvernement a pris un arrêté limitant, voire interdisant, l’exportation des arachides durant cette campagne agricole. Cette mesure vise à assurer la disponibilité du produit sur le marché national et à renforcer les capacités de transformation locale.
Avec ces initiatives, le Sénégal réaffirme sa volonté de soutenir les producteurs, tout en consolidant sa filière arachidière, clé pour son développement économique et social.
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