« Le pétrole est une ressource naturelle, donc un bien public. Il nous paraissait essentiel de rendre compte à la population de l’état d’avancement des négociations », a souligné le ministre de l’Économie, Marck Doumba, en ouverture.
Après plusieurs mois de pourparlers, le gouvernement gabonais annonce des avancées majeures. Jusque-là, les fonds RES (Réhabilitation des Sites) étaient exclusivement gérés par les compagnies pétrolières. Désormais, leur gestion sera conjointe entre l’État et les industriels.
« Chaque investissement réalisé avec ces fonds sera désormais validé d’un commun accord entre l’État et les pétroliers », a précisé le ministre. Autre nouveauté : la possibilité d’utiliser ces fonds, déposés sur un compte séquestre, comme garantie (DAT) pour mobiliser des financements internationaux supplémentaires en faveur du développement national.
Ce changement de cap vise à garantir une meilleure transparence, une utilisation rigoureuse des fonds, et à renforcer la confiance entre les parties prenantes. Selon la BEAC, ce mécanisme pourrait permettre de mobiliser jusqu’à 6 000 milliards de francs CFA — soit environ 9,6 milliards de dollars. Une perspective prometteuse pour la stabilité monétaire de la sous-région et le financement durable de l’économie gabonaise.
En misant sur la transparence et la coopération, le Gabon entend poser les bases d’un nouveau modèle de gestion des ressources extractives, plus inclusif et plus responsable.
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