L’attentat a été revendiqué par l’ISWAP (Province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest), une branche dissidente de Boko Haram, active dans la région depuis plusieurs années. Le groupe djihadiste continue de cibler civils et forces de sécurité dans sa lutte pour imposer une interprétation extrémiste de la loi islamique.
Cette nouvelle attaque s’inscrit dans un contexte de violences persistantes dans le nord-est du pays, malgré les efforts militaires pour reprendre le contrôle des zones affectées. En réaction, l’armée nigériane a annoncé mardi la nomination d’un nouveau commandant pour la région : le général de division Abdulsalam Abubakar, désormais chargé de coordonner la lutte contre Boko Haram et ses affiliés.
Le conflit, qui dure depuis 2009, a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé des millions de personnes. L’attentat de mardi rappelle la complexité sécuritaire du nord-est nigérian, où les civils restent les premières victimes de cette guerre asymétrique.
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