Cette épidémie, causée par la souche dite Ebola-Soudan, avait été confirmée le 30 janvier 2025. Depuis le début de la crise, l’Ouganda avait enregistré douze cas confirmés, deux cas probables et deux décès. Grâce à une riposte rapide, coordonnée et efficace résultat d’une longue expérience en gestion des épidémies les autorités sanitaires ont pu contenir la propagation du virus.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dix patients se sont complètement rétablis, tandis que 534 contacts ont été identifiés et suivis de près pendant toute la durée de l’alerte.
Un essai clinique de vaccin spécifique à la souche Soudan avait été lancé début février, mais n’a pour l’instant pas donné de résultats concluants. Ce contexte n’a toutefois pas empêché l’Ouganda de maîtriser la situation sans vaccin validé, ce qui constitue une performance notable.
Par ailleurs, alors que les États-Unis ont annoncé la fin de leur aide humanitaire, les Nations Unies avaient lancé en parallèle un appel de fonds pour lever 11,2 millions de dollars afin de soutenir les efforts de riposte et renforcer la résilience sanitaire du pays.
Cette épidémie d’Ebola était la deuxième à frapper l’Ouganda en moins de trois ans, illustrant la nécessité d’un soutien international constant et d’investissements continus dans la recherche et la prévention.
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